Pour vous accompagner dans la lecture des divers billets de ce blog, il m’apparaissait comme essentiel de vous partager quelques éléments de contexte sur ma compagne et sa famille, puisque c’est à travers celle-ci que je découvre le Vietnam. Nombre des histoires que je vais vous raconter découlent de ma belle-famille, que ce soit directement (implication des personnes ou du lieu géographique) ou indirectement (les relations que nous avons influent forcément avec ma perception de ce si beau pays).
Commençons par le commencement, à savoir ma merveilleuse compagne. Bien que nous nous soyons connus et que nous ayons vécu des années en France, elle est née et a grandi au Vietnam de sa plus tendre enfance jusqu’à ses études supérieures avec sa famille, dans un petit village du nord du pays. Elle est bien sûr complètement bilingue (et même plus !) et fait de son mieux pour m’apprendre le vietnamien (mais je suis un très mauvais élève).
Dans sa famille, on retrouve bien évidemment ses parents, qui vivent toujours dans la maison familiale. Malheureusement pour moi, ils ne parlent que vietnamien, et il m’est encore difficile de communiquer sans la présence de ma compagne qui joue le rôle de traducteur (merci quand même Google Traduction dans les moments de solitude). On retrouve également la petite sœur de Madame, qui a quitté le domicile familial pour vivre avec son mari à quelques dizaines de kilomètres de là, et qui parle un peu anglais, facilitant grandement mes premiers jours dans la maison familiale.
Justement, autour de cette maison, les voisins ne sont autres … que des membres de la famille ! On retrouvera pêle-mêle les grands-parents paternels d’un côté, les tantes, oncles et cousins d’un autre. J’insiste sur le côté paternel puisqu’après le mariage, traditionnellement, c’est la femme qui quitte sa famille pour rejoindre celle de son époux.
Enfin, un petit mot sur la maison familiale. Celle-ci se compose de plusieurs espaces indépendants les uns des autres, dont la « maison principale » avec chambres et salon, et des dépendances comme un coin cuisine, un coin salle de bain ou un coin pour les animaux. En effet, bien que les parents aient un travail, l’agriculture et l’élevage occupent une part importante des journées bien remplies de la famille, comme c’est le cas pour de nombreuses familles vietnamiennes. On dénombre ainsi trois chiens, des cochons, des vaches ou encore un grand poulailler.
Ce sera tout pour cet avant-propos, qui vous permettra sans doute de mettre en perspective les différentes histoires que je vais vous raconter au fil du temps. Bien sûr, ma belle-famille n’est qu’une famille parmi tant d’autres au Vietnam et n’est pas représentative de toutes les familles du pays, mais c’est par ce prisme que je vais découvrir le pays, sa culture et ses traditions et il était important pour moi que vous l’ayez en tête avant de poursuivre votre lecture. Je vous souhaite à tous une excellente journée, et une bonne découverte aux courageux qui s’aventureront sur les autres articles de ce blog !
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